LA FERME DU MOULIN

Anaïs et Thomas Hardy, Vincent Thomy, Jean-Luc Rallu et Estelle Passelande​​

La Chapelle-Glain (44)​​

En s’appuyant sur un modèle vertueux de polyculture, la Ferme du Moulin regroupe 5 associés et compte environ 120 ha de terres entièrement cultivées en agriculture biologique et une grande diversité de production : élevage d’agneaux solognots (race en voie de conservation) et de vaches jersiaises, produits laitiers de brebis, porcs en plein air de race Longué bayeux, pain au levain issu du blé de la ferme (variétés anciennes et panifiables) et la culture de myrtilles.
Leur production est vendue en direct, sur les marchés de Nantes et d’Angers, dans les magasins de producteurs et à travers les AMAPS.

En lisant un article (International Herald Tribune, 7/11/07, “Chefs turn to chemistry, and food gets funky Flexible foie gras from xanthan gum”) ce matin j’ai découvert que l’une des bases de la cuisine moléculaire (pratiquée depuis plusieurs années par Adria, Blumenthal, Keller, Gagnaire…) est un produit que l’on utilise depuis des décennies dans les produits industriels pour les rendre plus stable (“industrial stabilisers” en anglais). Ceci dit, rien de grave dans tout cela puisque parmi les hydocolloids sont des produits très courants dans notre quotidien,

* farine
* agar-agar (fabriqué à partir des algues)
* maizina

Il y en a d’autres qui se trouvent depuis longtemps dans des produits qui sont dans toutes nos cuisines, comme de la vinaigrette pour s’assurer que l’eau et l’huile ne se séparent pas. On trouvera des hydrocolloids comme Xanthan Gum dans beaucoup de nos produits “industriels”.

Ces produits sont maintenant utilisés dans la cuisine moléculaire pour produire des résultats étonnants – fois gras que l’on peut tirer dans des noeux, par exemple.

Pourquoi pas ?

Ma seule intérrogation concerne le lien, s’il y en a, entre Slow Food et cette tendance à dé-nature les produits et les créations pour produire des résultats qui nous donnent des saveurs liées avec des formes dont on n’a pas l’habitude (glace de lardons et oeufs au plat, écume de fois gras….).

Vu que je suis tout au début de mon voyage de découvert culinaire, je me doute bien que ma réaction est le résultat de mon inexpérience – je m’accroche plus facilement aux principes de la tradition, culture, terroire, artisanat, respect des produits, etc. Peut-être je ne devrais pas chercher un lien entre ces 2 mouvements ? En tout cas, je continue à lire ce que je peux sur ce sujet – il m’intrigue, même si le sujet ne me parle pas pour l’instant.

Qu’est-ce que vous en pensez ?

Chefs turn to chemistry, and food gets funky Flexible foie gras from xanthan gum – by Kenneth Chang, New York Times

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