Je suis officiellement disponible pour travailler en tant que cuisinier professionel depuis un peu plus qu’un mois. Pendant ce temps j’ai pu passer 4+ semaines chez un traiteur mondialement connu (en CDD – 1500€ par mois+heures supp) et 3 jours chez un autre traiteur (en intérim / extra – 12€20 l’heure), et je pars en Angleterre pour 3 mois dans la cuisine d’un grand restaurant à Newcastle (1400€ par mois). Donc, ça va sur l’ensemble.
Par contre, la recherche du boulot en intérim n’est pas aussi facile que je ne pensais au début de mai….j’ai eu vraiment du mal avec les boîtes d’intérim. Il n’y a pas assez de ressources pour combler la demande, selon la presse du métier. Peut-être cette difficulté de trouver du boulot en intérim ne concernait que moi.
En tout cas, pendant les mois à venir, je vais vous décrire ce que c’est la vie en intérim avec les pièges que je rencontre sur le chemin. Pour commencer cette série, je vous fais part d’un mèl que j’ai envoyé à une amie de ma formation.
Bonne lecture et à bientôt.
……En cequi concerne l’intérim je n’ai pas encore travaillé “en intérim”, proprement dit. Chez mon premier traiteur j’avais un CDD d’un mois à 1500€ par mois pour 39 heures (et toutes les heures supp payées à 110 à 120%…..et il y avait des heures supp !!). Donc, je n’ai pas encore vu comment ça marche réellement avec les boîtes d’intérim.
Par contre, ce que je dirais c’est qu’il faut penser aux choses suivantes,
décider clairement quand est-ce que tu seras disponible, et ne pas changer toutes les semaines
tu risques d’être traitée comme de la viande par les agences – en tout cas, les personnes que j’ai rencontré passaient bcp de temps au téléphone, ils gèraient bcp de dossiers et ils étaient, globalement, assez “speed”. Donc, il faut essayer de “jouer le jeu”, sourire, et les laisser aller à leur rythme – l’essentiel étant de s’inscrire. De toute manière, il y a des agences qui “écoutent” mieux que d’autres (manifestement c’était le cas avec Adia – que nous avons tous rencontré au Greta – et non pas avec Adaptel….mais Adaptel place bcp de gens).
il faut tjrs passer voir les agences pourque les agents commencent à penser à toi. Pendant mon temps chez mon premier traiteur j’ai eu 1 appel (de Manpower) pour une opportunité (le lendemain). Alors, vu que le mois de juin est le mois où il y a bcp de taff, 1 appel est loin d’être satisfaisant. En parlant avec un cuisinier il m’a dit que toutes les agences ont leur liste de cuisiniers qu’ils utilisent tout le temps. Les nouveaux (comme moi, toi…..) sont employés quand les habitués ne sont pas dispo. Donc, pour s’assurer d’un appel il faut passer les voir regulièrement…et apparamment un simple appel téléphonique ne suffit pas.
n’impose pas (trop) de contraintes, à mon avis. J’ai, peut-être, fait l’erreur de dire que je ne voulais bosser que sur Paris – c’est à dire, intra-muros. Peut-être c’est aussi pour cela que j’ai eu si peu de contact.
J’ai essayé Manpower (Rome, à côté de St Lazare – à l’écoute), Adaptel (qqs minutes de Gare de l’Est – très “speed” mais vraisemblement bon pour trouver du boulot, même si moi, je n’ai pas eu d’appel) et Interim Nation (à 2 pas de Ch de Gaule d’Etoile).A priori cela prend qqs mois pour commencer à avoir du boulot régulièrement.
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